



5 engagements et 21 mesures doivent permettre de transformer notre modèle social pour l’adapter aux évolutions du marché du travail et des formes de pauvreté.
8,8 millions de personnes pauvres dont près de 3 millions dans une situation de privation matérielle grave, un taux de pauvreté qui est reparti à la hausse depuis 20 ans et 3 millions d’enfants défavorisés... la France est un pays marqué par la reproduction de la pauvreté avec une forte vulnérabilité chez les jeunes.
Pour enrayer cette situation, le gouvernement met en oeuvre une stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté.
L’accent est mis sur la prévention et cela dès le plus jeune âge autour de deux ambitions majeures d’investissement social : dans l’éducation et la formation d’une part et dans l’accompagnement et l’émancipation sociale d’autre part.
8,5 milliards d’euros sont consacrés à cette stratégie : 2,1 consacrés à l’investissement social et à la prévention de la pauvreté, plus de 2,5 à l’accompagnement vers l’emploi et 3,9 pour la revalorisation de la prime d’activité.
21 mesures concrètes sont posées qui seront mises en oeuvre sur l’ensemble du territoire national, tout au long du quinquennat.
Une dizaine de journées de concertation dans des territoires très divers et ayant permis la rencontre de quelques 2000 acteurs, ont largement inspiré les mesures concrètes de la stratégie.
Des propositions émanant de groupes thématiques présidés par des élus de terrain et des responsables associatifs, réunis entre janvier et mars 2018, ont également participé de l’élaboration de cette stratégie tout comme les 7200 contributions recueillies auprès du grand public grâce à la consultation en ligne ouverte en début d’année.
Cette implication des acteurs qui a prévalu en amont se poursuit dans la mise en oeuvre de la stratégie autour d’une nouvelle approche de la relation entre l’Etat et les territoires. Ainsi l’Etat définira un cadre de contractualisation exigeant qui permettra de mobiliser des moyens importants centrées sur des priorités partagées. Le principe d’une liberté d’organisation locale accrue se combinant avec cette contractualisation est posé. Dès 2018, une contractualisation accélérée et renforcée sera initiée avec une dizaine de territoire. Pour le Grand Est sont concernés la Meurthe-et-Moselle et le Bas-Rhin.
Pour en savoir plus sur la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté , c’est ICI
Accéder au dossier de presse
Quelques chiffres clés sur la pauvreté dans le Grand Est : consulter le [1]}https://www.statorama.fr/CS/pauvrete/index.html
[1] panorama statistique